Sunday, May 14, 2006

Quelques nouvelles d ‘Ayubowan Women’s Project.

Je suis depuis bientôt trois mois en France avec la perspective de reprendre l’avion pour Colombo la semaine prochaine.

Mon séjour avait pour but de reprendre mes topos-expos et d’obtenir des relais dans la presse.

Côté topo-expo, il y en a eu cinq (Valencienne, Arras, Monpazier et deux à Paris). Je repars donc au Sri lanka avec un peu de trésorie. Merci encore à celles et ceux qui m’ont accueilli et permis de parler de l’association et à tous les porteurs de sacs Ayubowan.


Côté Média le but est atteint (on peut toujours faire mieux) avec une dizaine d’articles, Fémina, la Voix de Nord, La croix….Et d’autres à venir, ainsi qu’une intervention sur Canal 9 et deux émissions de radio.

Le court-métrage d’Ayubowan Women’s Project a été projeté sur grand écran au cinéma de Castillones en avant-première du film Sri lankais « terre abandonnée ».
Pendant ce temps aux Etats-Unis, Michelle Paymar - réalisatrice du film promotionnel d’Ayubowan - a présenté le court dans plusieurs festivals et nous avons reçu quatre récompenses dont la Caméra d’or au festival international du film et de la vidéo.

Pendant ce temps au Sri lanka :

Je suis en contact régulier avec Simon et Bouddhika. Les femmes du projet continuent à venir à l’atelier et le stock de sac grandit, tout va bien de ce côté là.
Côté Ayubowan café, les choses se compliquent. Simon a inauguré la boutique le 1er Avril et les ventes ont bien commencé mais cela a généré des tensions dans le village. Jalousie, concurrence, notre signalétique a été détruite et des menaces se font sentir.

Je vous invite à aller voir le blog de Simon, très à jour et très interessant ayubowancafe@blogspot.com pour mieux comprendre notre situation là bas.

Nous avons donc décidé pour l’instant de fermer la boutique et d’abandonner le projet du café.

Dés mon arrivée à Mirissa je reprendrais mes courriers sur mon blog pour que vous puissiez suivre l’évolution du projet.


Merci encore à tous de la part de l’équipe d’Ayubowan et des femmes de Talaramba de notre soutien.

A très bientôt,

Solène