Thursday, December 29, 2005

Noël


Notre Noël fut sobre mais sympathique, une vingtaine de personnes, Français et Singhalais réunis autour d’une crèche et d’un beau buffet.


Ambiance chant et menus
cadeaux.

anniversaire Tsunami


Noël ici fut synonyme de « l’anniversaire du Tsunami » . Beaucoup de cérémonies dans les temples et de « harms giving » (offrande de nourriture aux temples en hommage aux défunts). Dans les rues de petites lampes à l’huile en souvenirs.

Inauguration d'Uswatta


Coté ONG, ce fut la surenchère, tous les gros projets de reconstruction ont voulu « profiter » de cette date pour inaugurer les nouvelles maisons. Nous avons assisté à celle du lotissement d’Uswatta, projet de 135 maisons qui relogeront une partie des familles du camp de Welicade. Toutes les maisons sont identiques seuls les emplacement varient ; aussi pour ne pas faire de jaloux, les maisons furent tirées au sort. Puis après 2 heures de discours par les donateurs (regroupement de trois associations : singhalaise, américaine et allemande) ce fut la remise officielle des actes de propriétés avec –comme toujours dans les cérémonies officielles la présence du moine à qui chacun vient baiser les pieds-.
Mais il faudra encore attendre quelques mois pour que les déménagements soient effectifs.

L’atelier



Claudine a mis en place, dans la troisième pièce, son atelier de création. Bel endroit qui fait
rêver, ou naissent chaque jour de nouveaux graphismes, pochoirs, dessins... Rien n’avance assez vite à son goût mais au rythme sri lankais ce n’est pas si mal !
Elle a donné son premier cours de sérigraphie et nous attendons avec impatience les premiers T-shirts Ayubowan qui devraient bientôt voir le jour.

Thursday, December 22, 2005

Début des activités avec le camp de Bandaramulla

Anoma, la responsable de l'atelier

Ce camp installé dans le monastère de Sarah (le moine que vous avez vu sur le film de Michelle Paymar) se situe entre l’atelier et le camp de Talaramba. Il abrite 14 familles. Il y a quelques mois, deux associations françaises (« Ikmanata » et « Les amis d’Unawatuna ») ont joint leurs efforts pour financer 20 machines à coudre abritées dans une des salle du temple. Un projet couture a été mis en place. Ils nous ont offert d’utiliser leur infrastructure pour faire travailler les femmes sur la confection de vêtements que nous vendrons au magasin et en ligne. Pour l’instant, 7 femmes vont rejoindre le projet.

Le chantier,ayubowan cafe



Il est encore en cours mais « tout vient à point à qui sait attendre » ou « ca avance, doucement mais sûrement ». La reprise des toits est terminée, le jardin prend forme.
Il restera les peintures, et les meubles à trouver !!

Aparté : Badegama, le bonheur



Samedi 18 heures.
De la terrasse, j'admire les plantations de thé et les rizières ; le temps tourne à l'orage. Au loin, un buffle surplombé par une aigrette blanche… Nous revenons d'une promenade merveilleuse. Main dans la main avec Niroshi et Nirangella, nous avons arpenté le terrain pentu qui domine leur maison. Je découvre ou redécouvre les poivriers qui grimpent le long des arbres caoutchoucs, le thé dont nous tirons les fines feuilles pour faire des sifflets, les graines de café fades et sans saveur comparées aux délicieuses écorces des arbres à cannelle. A notre retour, assoiffées, nous vidons une noix de coco. Le soleil se couche, c'est l'heure de la prière. Du poste radio sortent les chants répétitifs des moines bouddhistes pendant que les deux sœurs récitent des matras devant l'hôtel richement décoré des fleurs que nous avons glanées ça et là sur notre route. Je me sens si bien dans cet environnement de douceur.

Dimanche midi.
Un chien est tombé dans le puits. Hardie, toute la famille se réunit pour tirer la pauvre bête en vie hors de l'eau sous une pluie battante. Puis, armés de seaux nous vidons le puits,l'eau ayant été souillée. Un voisin, serpe à la main vient à notre aide. Plusieurs heures plus tard coule dans le puits une eau propre à nouveau. De la terrasse, je vois le même voisin couper de l'herbe dans son champ. Il revient maintenant la serpe à la main toujours, mais chargé d'un énorme ballot sur la tête… La pluie lui tient compagnie inlassablement.

La communication télé et maintenant radio!!

Après l’émission de France 2 que nous espérons pouvoir mettre sur le site prochainement nous avons eu la visite de Anneclaire de RTL. Elle a fait un reportage sur place qui passera cette semaine certainement entre 7 heures et 9 heures le matin.

Emmanuel de France Info pour sa rubrique « Français du monde » nous donnera la parole Samedi 24 ( 15h19; 17h19; 19h12; 20h51; 22h42 )Dimanche 25 (14h49; 16h19; 22 )Décembre.

Vous pourrez aussi retrouver l'interview sur leur site réciproque.



Friday, December 16, 2005

La livraison de cinq machines à coudre



Comme promis aux femmes, celles qui ont suivi les cours de couture à l’atelier et sont à même de travailler chez elles ont reçu une machine à coudre Singer. Grand branle bas de combat, la livraison fut faite par tracteur jusqu’au camp. Claudine, les femmes et moi avons fait le trajet assises dans la remorque, sous des parapluies pour s’abriter du soleil, joli périple ! Je suis contente pour elles mais avec un petit pincement au cœur car je ne les verrai plus à l’atelier et leur présence va me manquer !

Bienvenue Claudine

Et voila les machines!!

L’arrivée de Claudine,

Claudine, une amie du Luberon est venue nous rejoindre à Mirissa. Elle sera ici pour trois mois. Peintre en lettres de métier, elle va consacrer une bonne partie de son temps à concevoir une nouvelle gamme de produits à faire avec les femmes et à vendre à la boutique.
Son adaptation fut des plus rapide, à peine arrivée, elle repartait avec Simon à Colombo à la recherche de matériaux, tissus, cadre pour faire de la sérigraphie, caoutchouc pour graver des tampons…
La dernière pièce libre de l’atelier lui est réservée pour la partie recherche et formation.
Une nouvelle aventure est en marche.

Dons

Si vous souhaitez nous faire un don afin que nous puissions poursuivre notre action, merci de bien vouloir faire un virement sur le compte :

Association Arts et Métiers (notre relais Ayubowan en France)
à la Société Générale
Place Carnot
84 400 Apt
N° 30003 00021 00037261654 clé 91

France 2 et le site Web

Nous voulons remercier l’équipe de Jérome Soulard pour son film diffusé aux informations de 13 heures ce vendredi 16 décembre. Cette opportunité est pour nous une chance de communiquer. Notre site était en bonne voie mais il a fallu quelques nuits blanches pour qu’il soit prêt à temps.
Vous pouvez d’ores et déjà aller sur www.ayubowanwp.org consulter les premières pages, malheureusement, la vente en ligne n’est pas encore prête, elle le sera début janvier. Nous espérons que vous apprécierez le site, Simon est l’auteur de ces pages.
Pour ceux qui n’auraient pas vu l’émission, vous pouvez la voir sur France 2 http://jt.france2.fr/13h/ jusqu’au 23 décembre.

Saturday, December 10, 2005

Wednesday, December 07, 2005

Ayubowan Women's Project aux infos de 13h sur France 2 !!

In extremis, une équipe de France 2 est venue filmer l'atelier et le camp de Talaramba. C'est un « deux minutes » qui passera aux infos de 13 heures entre le 12 et le 25 décembre. Si nous avons une confirmation sur la date nous vous informerons bien évidemment !

La maison de Simon, futur Ayubowan cafe!




La semaine fut encore chargée ! Et les dernières nouvelles sont bonnes :

Simon a acheté sa maison ; non sans difficultés mais c'est fait ! Une partie sera donc réservée au projet Ayubowan Café. Les travaux ont déjà démarrés et l'on espère ouvrir le magasin et le restaurant début Janvier.

Les entretiens avec les femmes du camp se poursuivent et je pense bientôt ouvrir le projet au camp voisin situé dans le temple de Baderamulla.

Belle becanne!


Pendant que Simon suit son chantier et prépare le site web, je suis retournée à Colombo pour conclure les démarches commencées ensemble la semaine dernière. Entrevue avec l'avocate, retour à la banque pour l'ouverture du compte professionnel, et recherche d'un nouvel imprimeur !

Train Weligama-Colombo


Dans un tournant, penchée à la fenêtre je vois la loco rouge à travers la verdure ; l'impression que la végétation dense et omniprésente s'écarte sur son passage. Sur ma gauche, j'aperçois la mer qui déroule paisiblement, l'une après l'autre, ses vagues. Je suis ballottée de droite à gauche et d'avant en arrière. Le bruit assourdissant des roues sur les rails, des wagons qui s'entrechoquent ne laisse aucun répit aux oreilles. La porte ouverte donne sur la voie… Lourde porte en ferraille rouge bœuf sur laquelle se détache le chiffre 3 dans un jaune vif bordée de noir. Dehors, dedans, pas de cloisonnement ; fenêtres et portes sont ouvertes aux paysages.
Les jambes à la recherche d'un équilibre, des billets de loterie dans une main, l'autre s'agitant dans le vide à la recherche d'un appui, un aveugle traverse le train en quête de quelques roupies.
Grand silence soudain ; le train se pose ; arrêt sans raison apparente et tout devient silence. Le bruit de ferraille et de roues buttant sur les voies est remplacé par le chant des oiseaux et le vent dans les cocotiers… Repos… La trêve est de courte durée… On redémarre.
Un peu plus tard, Galle, premier arrêt. Foule sur le quai, précipitation, chacun se pousse et se bouscule pour obtenir une des rares places assises. Femmes en saris, hommes en chemise blanche et sarong, étudiants… Puis le calme revient. Sur le quai, un petit comptoir ambulant avec son parasol « Nescafé ». Les hommes se pressent autour de lui une tasse à la main… Derrière, un autre train en attente, de nombreux enfants aux fenêtres : partage de larges sourires, leurs dents blanches illuminent leurs visages brunis et leurs yeux noirs rayonnent.
Un bruit de pièce me fait tourner la tête : au sol, rampant, un homme rongé. Rongé par la maladie, rongé par la lèpre qui lui a emporté les pieds, le nez et ne lui a laissé qu'une phalange à chaque doigt.
Panadura. Ville entièrement détruite où les bidonvilles s'étalent le long des voies, je peux les toucher en étendant la main. De part et d'autre des rails, la vie grouille. Sur les bastings, le linge sèch. Posées sur les linges, une multitude de petites pierres pour contraindre le vent. Assis sur les rails, une famille mange paisiblement. Le passage du train ne semble pas les perturber. Le spectacle des dégâts causés par le Tsunami est encore présent, il s'étale sous mes yeux… Je ne m'habitue toujours pas à ces amas de pierre et de ciment, à ces restes de tentes qui battent au vent. Un peu partout, des cahutes faites de matériaux récupérés ça et là : bois, plastique, tôles ondulées… Misère que le temps n'est pas prêt à effacer… Combien d'années encore, ces ruines qui ravivent le souvenir du Tsunami ? Mémorial vivant de la catastrophe.
Parallèlement, le long de la voie, fleurissent aussi des maisons neuves, sortes de lotissements fraîchement peints pour un nouveau départ. Mais les yeux des habitants sont toujours rivés sur l'étendue bleue qui leur fait face et la terreur se lit dans leurs visages. Leur confiance est à tout jamais perdue ; ils attendent le prochain Tsunami comme une évidence.
Face à moi, une femme en sari orange drapée sur un haut noir ajusté ; aux oreilles, deux boucles dorées, aux lèvres un sourire radieux. Dans ces doigts roulent de petites graines, épices aux couleurs variées qu'elle porte jusqu'à sa bouche. L'odeur délicieuse me transporte en Inde où l'on sert ces petites graines digestives à la fin des repas.
Vendeurs ambulants passent et repassent. Dans les paniers d'osiers, des boulettes de maïs agrémentées de jolis piments rouge ; le long d'une tige en fer de multiples petits paquets contenant friandises, cacahuètes, pois chiche… Sur la tête de l'un d'eux, de délicieux ananas coupés en petits cubes.

150 kilomètres parcourus ; 4 heures plus tard, me voici à Colombo.


IN THE TRAIN FROM WELIGAMA TO COLOMBO



The train turns and I look out of the window and see the red locomotive through the jungle green; it seems as if the thick vegetation all round us opens up to let the train pass. To my left is the sea, the waves breaking quietly on the shore. I swing from left to right and backwards and forwards. The noise of the wheels on the tracks and the coaches banging together is deafening. No rest for the ears.
The carriage door opens onto the tracks. It is a heavy metal door painted red with the number three on it in bright yellow with a black outline. There are no partitions inside or out - doors and windows are open to the view.
A blind man selling lottery tickets tries to keep his balance and gropes for a hand hold as he tries to earn a few rupees.
Then all at once silence. The train stops nobody knows why. The noise of iron wheels on the tracks is replaced by birdsong and the sound of the wind in the palm trees. A short rest and we are off again. A short time later we arrive at Galle,the first stop. Crowds on the platform,people rushing about pushing and shoving to get one of the few seats. Women in saris, men in white shirts and sarongs, students. Finally calm is restored. On the platform there is a small mobile shop with a "Nescafé" parasol. Men are crowded round it holding cups.
In the background another train waits and many children look out of the windows. Smiles are exchanged, white teeth light up dark faces and black eyes are aglow. The sound of a coin falling attracts my attention. A sick man is crawling down there . He is eaten away by leprosy with no feet or nose and only a few fingers.
Panadura. A town almost totally destroyed with slums each side of the railway. I can almost touch them by holding out a hand. On both sides a crowded scene. Washing drying on the tracks with lots of little stones to keep the clothes from blowing away. A family sitting on the rails to eat. The passing train does not disturb them.
The damage caused by the tsunami is evident and I can see it everywhere. I cannot get used to the idea of these piles of stones and cement with old tents flapping in the wind. Everywhere there are huts made of left over materials - wood,plastic corrugated iron. Misery that will be a long time passing. How many years will it take to clear the ruins and forget the tsunami ? They are a reminder of a catastrophe. At the same time new houses appear beside the railway, painted and ready for a new future. But the inhabitants still look at the blue horizon with fear and it shows in their eyes. They have lost hope and feel sure that there will be another tsunami.
Opposite me is a woman with an orange sari over a tight black bodice, two gold earrings and a bright smile. She fingers small spice seeds of different colours before eating them. The smell reminds me of India where these small digestive seeds are served at the end of a meal.
Food sellers walk up and down. Balls of maize with a red pepper dressing in wicker baskets; little packets of small eats, peanuts,chick peas all tied to a long metal rod. One of them carries on his head delicious pieces of pineapple cut into small cubes.

150 Klm and four hours later and here I am in Colombo.

Monday, December 05, 2005

IN THE TRAIN FROM WELIGAMA TO COLOMBO

The train turns and I look out of the window and see the red locomotive through the jungle green; it seems as if the thick vegetation all round us opens up to let the train pass. To my left is the sea, the waves breaking quietly on the shore. I swing from left to right and backwards and forwards. The noise of the wheels on the tracks and the coaches banging together is deafening. No rest for the ears.
The carriage door opens onto the tracks. It is a heavy metal door painted red with the number three on it in bright yellow with a black outline. There are no partitions inside or out - doors and windows are open to the view.
A blind man selling lottery tickets tries to keep his balance and gropes for a hand hold as he tries to earn a few rupees.
Then all at once silence. The train stops nobody knows why. The noise of iron wheels on the tracks is replaced by birdsong and the sound of the wind in the palm trees. A short rest and we are off again. A short time later we arrive at Galle,the first stop. Crowds on the platform,people rushing about pushing and shoving to get one of the few seats. Women in saris, men in white shirts and sarongs, students. Finally calm is restored. On the platform there is a small mobile shop with a "Nescafé" parasol. Men are crowded round it holding cups.
In the background another train waits and many children look out of the windows. Smiles are exchanged, white teeth light up dark faces and black eyes are aglow. The sound of a coin falling attracts my attention. A sick man is crawling down there . He is eaten away by leprosy with no feet or nose and only a few fingers.
Panadura. A town almost totally destroyed with slums each side of the railway. I can almost touch them by holding out a hand. On both sides a crowded scene. Washing drying on the tracks with lots of little stones to keep the clothes from blowing away. A family sitting on the rails to eat. The passing train does not disturb them.
The damage caused by the tsunami is evident and I can see it everywhere. I cannot get used to the idea of these piles of stones and cement with old tents flapping in the wind. Everywhere there are huts made of left over materials - wood,plastic corrugated iron. Misery that will be a long time passing. How many years will it take to clear the ruins and forget the tsunami ? They are a reminder of a catastrophe. At the same time new houses appear beside the railway, painted and ready for a new future. But the inhabitants still look at the blue horizon with fear and it shows in their eyes. They have lost hope and feel sure that there will be another tsunami.
Opposite me is a woman with an orange sari over a tight black bodice, two gold earrings and a bright smile. She fingers small spice seeds of different colours before eating them. The smell reminds me of India where these small digestive seeds are served at the end of a meal.
Food sellers walk up and down. Balls of maize with a red pepper dressing in wicker baskets; little packets of small eats, peanuts,chick peas all tied to a long metal rod. One of them carries on his head delicious pieces of pineapple cut into small cubes.

150 Klm and four hours later and here I am in Colombo.

IN THE TRAIN FROM WELIGAMA TO COLOMBO

The train turns and I look out of the window and see the red locomotive through the jungle green; it seems as if the thick vegetation all round us opens up to let the train pass. To my left is the sea, the waves breaking quietly on the shore. I swing from left to right and backwards and forwards. The noise of the wheels on the tracks and the coaches banging together is deafening. No rest for the ears.
The carriage door opens onto the tracks. It is a heavy metal door painted red with the number three on it in bright yellow with a black outline. There are no partitions inside or out - doors and windows are open to the view.
A blind man selling lottery tickets tries to keep his balance and gropes for a hand hold as he tries to earn a few rupees.
Then all at once silence. The train stops nobody knows why. The noise of iron wheels on the tracks is replaced by birdsong and the sound of the wind in the palm trees. A short rest and we are off again. A short time later we arrive at Galle,the first stop. Crowds on the platform,people rushing about pushing and shoving to get one of the few seats. Women in saris, men in white shirts and sarongs, students. Finally calm is restored. On the platform there is a small mobile shop with a "Nescafé" parasol. Men are crowded round it holding cups.
In the background another train waits and many children look out of the windows. Smiles are exchanged, white teeth light up dark faces and black eyes are aglow. The sound of a coin falling attracts my attention. A sick man is crawling down there . He is eaten away by leprosy with no feet or nose and only a few fingers.
Panadura. A town almost totally destroyed with slums each side of the railway. I can almost touch them by holding out a hand. On both sides a crowded scene. Washing drying on the tracks with lots of little stones to keep the clothes from blowing away. A family sitting on the rails to eat. The passing train does not disturb them.
The damage caused by the tsunami is evident and I can see it everywhere. I cannot get used to the idea of these piles of stones and cement with old tents flapping in the wind. Everywhere there are huts made of left over materials - wood,plastic corrugated iron. Misery that will be a long time passing. How many years will it take to clear the ruins and forget the tsunami ? They are a reminder of a catastrophe. At the same time new houses appear beside the railway, painted and ready for a new future. But the inhabitants still look at the blue horizon with fear and it shows in their eyes. They have lost hope and feel sure that there will be another tsunami.
Opposite me is a woman with an orange sari over a tight black bodice, two gold earrings and a bright smile. She fingers small spice seeds of different colours before eating them. The smell reminds me of India where these small digestive seeds are served at the end of a meal.
Food sellers walk up and down. Balls of maize with a red pepper dressing in wicker baskets; little packets of small eats, peanuts,chick peas all tied to a long metal rod. One of them carries on his head delicious pieces of pineapple cut into small cubes.

150 Klm and four hours later and here I am in Colombo.